Voici que s’entrevoit Jérusalem

Voici que s’entrevoit Jérusalem est un «commentaire continu» du poème de Torquato Tasso, d’où a été tiré l’appareil de notes, considérablement abrégé, de l’édition bilingue parue aux Éditions des Belles Lettres, Paris, en 2008. L’extrême minutie que requiert la traduction a eu pour effet d’attirer l’attention sur une multitude de points qui ne sont pas toujours traités dans les notes attachées aux éditions unilingues les plus méticuleuses: difficultés d’interprétation lexicale et syntaxique, évaluation des effets produits par une rhétorique qui n’est que rarement ornementale, et surtout une multitude d’échos, externes (sources et réminiscences) et internes, trame serrée d’analogies qui constituent une strate à demi enfouie de significations dont l’effet retentit sur les grandes structures narratives, et répond en grande partie de la fascination singulière qu’exerce le texte depuis des siècles. De copieux index – mots et procédés commentés, réminiscences citées, échos internes – font de ce commentaire un instrument de référence et de consultation jusqu‘ici sans précédent.